" De corne en coin, ils traversèrent une pineraie de maritimes. Des coupes anciennes n'avaient laissé là que de beaux arbres espacés, entre lesquels jouait la lumière et flottait un air libre, baigné d' arômes. Raboliot aspirait les odeurs de la nuit, celle des pousses vertes, celle des essences légères que diffusait la sève, et celle des feuilles tombées qui feutraient l'humus gras; et il sentait passer, aussi, l'odeur des champignons soulevant du chapeau la jonchée des aiguilles, ... "
Dans "RABOLIOT" de Maurice GENEVOIX
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