Le moulin se découvre en empruntant le chemin rural n° 6
De l’utilité des moulins de Sologne
Au Moyen Age, les cours d’eau de Sologne sont jalonnés de moulins à blé.
Au XVe siècle, la création de nombreux étangs entraîne la construction de nouveaux moulins sur les déversoirs.
À La Ferté-Saint-Aubin, vers 1820, on recense six moulins à vent et trois à eau.
Chaque domaine solognot possède un moulin à eau. Le moulin de Chartraine construit vers 1880 est typique de la redynamisation de la Sologne à cette époque. Ce dernier a fonctionné jusqu’à l’entre-deux-guerres. Deux types principaux de moulins sont utilisés : le moulin « par-dessous » où l’eau frappe les pales de la roue au point inférieur et l’entraîne par la force du courant, et le moulin « par-dessus » dans lequel l’eau passe au point supérieur et fait tourner la roue par la force de la pesanteur.
Le moulin « banal »
Le moulin « banal », propriété privée, est mis à la disposition des habitants du bourg moyennant le paiement de droits. Il est parfois associé à un four banal. Les gens y apportent leurs grains de blé, fabriquent la farine, préparent le pain et le cuisent.
Le moulin « banal » de La Ferté-Saint-Aubin sur la rive droite du Cosson est alimenté par un barrage intégré dans une arche du pont.