vendredi 31 mai 2013

CITE MEDIEVALE DE MENNETOU-SUR-CHER____________ EPISODE 2 SUR 14 : ARCHITECTURES REMARQUABLES

"PORTE D'EN BAS" - XIIIe siècle



Maison à colombages en croix de Saint-André - XVe siècle
 
 
Maison en tuffeau à rez-de-chaussée et pans de bois avec remplissage briques à l'étage - XVe/XVIe siècles

dimanche 26 mai 2013

CITE MEDIEVALE DE MENNETOU-SUR-CHER ____________ EPISODE 1 SUR 14 : REPERES CHRONOLOGIQUES



Amateurs de vieilles pierres, de poésies, de ferronneries, d'ambiances cosy, de chats, ... venez découvrir ou redécouvrir la cité médiévale de Mennetou-sur-Cher aux confins du sud de la Sologne.


 
 
  • VIe siècle : Ingertrude, fille de Clotaire Ier, décide de faire construire un monastère sur un site qui s'appelle "Monastellum" et qui mutera au cours des siècles en "Moneto", "Monesto", "Menetou", puis finalement "Mennetou-sur-Cher" au XVIIe siècle.
  • 1212 : Hervé II, Seigneur de Vierzon, fait fortifier Mennetou.
  • XIIIe siècle : La fortification se poursuit et s'achève sur un ouvrage long de 25 m, large de 150 m et haut de 15 m. Construction du couvent des Bénédictines.
  • 1356 : Le prince Noir (prince de Galles) s'empare du village et y installe ses garnisons.
  • Dans les années 1370 : Du Guesclin libère définitivement Mennetou du joug anglais.
  • 1451 : Les De Vaudenay, Seigneurs de Mennetou, entreprennent la rénovation de la Cité et du château; leurs descendants continuent jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
  • Fin du XVIIe siècle : le château est vendu aux bénédictines.
  • 1791 : Vente en biens nationaux.
Source : "Mennetou/Cher - Cité Médiévale - Guide de visite - Offices de Tourisme de France - Cœur Val de Loire"







dimanche 19 mai 2013

EMBLEMATIQUE TARTE TATIN


En l'an 2000, lorsqu'un magazine interrogeait une cinquantaine de grands chefs sur les mets qu'il fallait impérativement transmettre au troisième millénaire, la réponse fut : le foie gras en entrée, le pot au feu en plat et la tarte Tatin en dessert.

Que de chemin parcouru pour ce dessert inventé à la fin du XIXème siècle dans un restaurant de Lamotte-Beuvron, au cœur de la Sologne par deux sœurs, Fanny et Caroline Tatin et inscrit depuis 2010 au Patrimoine Culturel Immatériel de l'UNESCO.

Et pourtant, ce dessert confectionné à base de pommes, de sucre, de beurre et de pâte brisée n'est pas sophistiqué, mais tout l'art réside dans sa préparation : chaque ménagère a sa tarte.

La tarte Tatin est un dessert simple, voire rustique dont les origines sont incertaines, créant ainsi certaines légendes dont celle qui veut que caroline, émue par la présence de l'Empereur napoléon III dans son établissement en 1850, aurait fait tomber sa tarte et l'aurait remise à l'envers dans le four, pour ne pas faire attendre l'Empereur. Or Caroline Tatin était née en 1847 et n'avait donc que trois ans en 1850 !

Alors ? Est-elle née d'un oubli ou d'une négligence, sorte d'acte manqué culinaire ? Pourquoi pas. L'explication la plus plausible est celle que Joël Fournier, ancien Grand Maître de la confrérie des Lichonneux de la tarte Tatin, vous conte dans le reportage ci-joint.
Mais au delà des origines, ce qui fait la renommée de ce dessert, c'est avant tout sa saveur et sa texture  qui ne nécessitent aucun accompagnement, si ce n'est, et avec modération, un verre de vin pétillant ou moelleux.

A vos pommes :
  • Choisir un kilo et demi de pommes, de préférence de la calleville rouge ou de la royal gala, les éplucher et les couper en quartier
  • Préchauffer le four à 200°
  • Faire fondre 80 g de beurre dans un moule à manqué et y ajouter 120 g de sucre
  • Placer les pommes en rosace et ajouter une deuxième couche à l'envers

  • Faire cuire au four pendant 30 min (les pommes prennent ainsi une couleur et perdent du jus qui tombe au fond du moule)
  • Sortir le plat et le mettre sur une plaque chauffante pendant environ 30 minutes pour faire évaporer le jus

  • Poser la pâte brisée sur les pommes et remettre au four pendant 30 minutes
  • Sortir la tarte et la laisser refroidir pendant une heure environ
  • Avant de la démouler faire chauffer le fond du moule pour détacher la tarte
  • Retourner la tarte sur plat
  • Réchauffer la tarte pendant 10 minutes avant de servir

Fermer les yeux, déguster et vous vous retrouverez à la fin du XIXe  siècle en compagnie de Caroline et Stéphanie.

vendredi 10 mai 2013

A71/LES FRERES PERRET/LE CORBUSIER : QUEL RAPPORT ?



Qu'on la considère comme une fracture dans le paysage et l'écosystème ou comme un outil de désenclavement et un vecteur économique, l'autoroute A71 est un élément constitutif de la Sologne.

Mise en service 1973, pour son premier tronçon, terminée en 1989 pour le dernier, elle impacte fortement  la Sologne.

A ce titre le tracé a coupé en deux le parc d'un monument historique : la propriété de la "Saulot" située à Salbris à hauteur du kilomètre 153 de l'A71. Cette villa a été construite en 1907/1908 par les célèbres frères Perret, Auguste et Gustave, qui ont fait travaillé pour l'occasion celui qui n'est pas encore illustre : "Le Corbusier". En effet, en 1908, ce tout jeune homme de 21 ans est embauché chez les frères Perret comme dessinateur à la "demi-journée". La Fondation Le Corbusier, possède une perspective intérieure de la villa portant sa signature.


On aperçoit ici la villa avec sa toiture et sa souche de cheminée caractéristiques.


AUTOROUTE A71

  • relie Orléans à Clermont-Ferrand
  • 292 km
  • aussi nommée l'Arverne
  • 9 sorties dont 3 sur le territoire de la Sologne (n°2 : Olivet/Orléans-La Source, n°3 : Lamotte-Beuvron, n°4 : Salbris) et à son extrémité sud les sorties 5 et 6 : Vierzon Centre et Vierzon-Forges

LES FRERES PERRET

  • ils sont trois frères nés à Bruxelles : Auguste (1874-1954), Gustave (1876-1952), Claude (1880-1960)
  • ils sont à la fois architectes et entrepeneurs
  • ils sont réputés pour l'utilisation et la valorisation du béton armé
  • leurs principales réalisations : l'église du Raincy, le musée des travaux publics à Paris, la reconstruction du Havre après 1945, ...

LE CORBUSIER

  • Charles Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, (1887-1965) est né à La Chaux-de-Fonds en Suisse
  • il est à la fois architecte, urbaniste, décorateur, sculpteur, peintre et écrivain
  • il est l’un des principaux représentants du mouvement moderne (ou Modernisme) qui prône la rationalité, les lignes géométriques, l'utilisation de techniques et de matériaux nouveaux
  • ses principales réalisations : la villa Savoye à Poissy, la chapelle de Ronchamps, la "cité-radieuse" à Marseille, Chandigarh (Inde) : la cité idéale de Le Corbusier, ...

dimanche 5 mai 2013

LA BELLE ARCHITECTURE CONTEMPORAINE DU NOUVEL INSTITUT MEDICAL DE SOLOGNE A LAMOTTE-BEUVRON


 Qualité des volumes et des matériaux (bois, métal et béton matricé).
La belle verticalité des brises-soleil en lames bois.

samedi 4 mai 2013

SUR LA D 126, UNE MAISON QUI RAPELLE UN CONTE


Elle n'est ni en pain d'épices, ni en sucre, mais cette adorable maison me rappelle quand même ce conte des frères Grimm : "Hänsel et Gretel".
Souvenez-vous : Le petit garçon Hänsel et sa soeur Gretel sont abandonnés au milieu de la forêt par leur père, pauvre bûcheron, poussé par sa vilaine épouse qui craint la famine. En errant pour retrouver leur chemin, les deux enfants découvrent une maison faite de pain d'épices et de sucre. Elle est habitée par une méchante sorcière qui attire ainsi les enfants pour les engraisser et ensuite les manger. Mais les deux enfants, rusés, finissent par la tuer et récupérer son trésor. Ils retrouvent le chemin de leur maison et rentrent au foyer, les poches remplies d'or et de diamants. La vilaine belle-mère est morte entre-temps et le père, très malheureux sans ses enfants, les accueille à bras ouverts.

Ici, sans nul doute, aucune méchante sorcière, il ne se dégage que de douceur de vivre.